Une initiative, que dis-je une philosophie de vie qui fait partie de mon écologie personnelle comme de prendre soin de mon véhicule physique.
Ce qui est chouette avec une telle démarche c’est que toute contribution aussi petite soit-elle va aider comme la fable du colibri mon animal fétiche, faire sa part.
Cela ne demande rien de particulier, il n’y a pas besoin d’avoir le dernier gadget pour être « in ». Juste de se prendre par la main et d’enclencher une action, de s’engager et le choix, la manière de contribuer est certainement illimitée !
Je suis encore loin du « zéro waste » par contre je me questionne régulièrement à ce sujet et je fais de mon mieux pour que cela devienne une routine dans mon quotidien. Et toi ?
Pour ma part voilà les quelques idées de ce que je mets en pratique :
- Je trie à la maison : papier, conserves, batteries, bouteilles de « PET, déchets organiques
- J’ai réduit ma consommation d’eau et installé des brise-jets à tous mes robinets
- Je ne prends plus les sachets plastiques quand j’achète des fruits et légumes
- Je passe régulièrement jeter un œil dans mes différentes boutiques de fringues de deuxième main (du coup je culpabilise moins quand je craque et que je n’en ai pas vraiment besoin)
C’est quoi le Zero Waste ? Refuse, Reduce, Reuse, Recycle & Root
Le zéro « waste » pour zéro déchets est une action, un acte d’engagement autour des 5 R
Refuse (refuser ce dont on n’a pas besoin)
Réfléchir à mes comportements en tant que consom’acteur indirect… tous les objets superflus qui entrent dans ma vie et les refuser quand c’est possible, exemples : prospectus publicitaires, échantillons (comme à l’hôtel), gobelets à usage unique… bien entendu sans blesser qui que ce soit, pour endiguer la demande de ce type de produits. Bien évidemment c’est un effort collectif.
Reduce (réduire ce dont on a besoin )
Peu mais bien ai-je entendu une fois et à cette phrase j’ai adhéré. Depuis du mieux que je peux je privilégie la qualité à la quantité. L’idée pour moi est de réduire le volume de ma consommation et surtout de l’adapter à mes besoins. En terme de défi ou de réflexion : réduire l’utilisation de la voiture, le nombre d’emballages lors des achats – j’en ai profité pour m’offrir un joli sac en tissu mini et pliable qui voyage dans mon sac à main. Je ne prends plus de sachets en plastique lorsque j’achète mes fruits et légumes. J’évite d’imprimer les mails pour les lire plus tard.
Reuse (réutiliser ce qu′on consomme )
Prolonger la durée de vie de mes objets, choisir des contenants réutilisables en matériaux durables ( verre, tissu, métal/inox). Et surtout quand c’est possible privilégier du matériel d’occasion voire même à faire réparer plutôt que d’acheter du matériel neuf.
A ce propos une anecdote toute récente, courant juillet mon imprimante a décidé de cesser son activité. J’ai tenté de la sauver, j’ai démonté ce que je pouvais, j’ai cherché sur internet si cette panne était connue, j’ai téléphoné à droite, à gauche, j’ai même été dans un centre de réparation sans succès. La réponse à chaque fois la même : cela va coûter plus cher de réparer … et d’ailleurs nous ne réparons pas ce type de consommable, j’ai même entendu un » bien fait… vous n’aviez qu’à acheter de la qualité » ! Un exemple encore de notre réalité d’aujourd’hui.
Recycle
Recycler ne correspond pas au but premier du zéro déchet, c’est une des dernières étapes lorsqu’on a déjà tout tenté pour éviter un déchet. Si je réfléchis bien à ma manière de consommer, si je refuse, réduis et réutilise la plupart, il ne restera/resterait pas grand chose à recycler non ?
Ce n’est pas non plus la solution idéale à la crise environnementale. Recycler consiste à modifier un objet pour en créer un nouveau, cette modification a un coût écologique et son « bon » fonctionnement dépend de nombreux facteurs.
Rot (composter les restes)
Je composte, tu peux composter : les épluchures de fruits et légumes, les restes de repas et tout autre déchet organique. Ils se décomposent naturellement et rendent à la terre leurs nutriments. Tu peux même gratuitement sur le canton de Genève obtenir une petite poubelle verte à cet effet.
Ces 5 R nous les devons à Beat Johnson qui a mis cela en pratique dans sa famille durant plus d’un an. En 2008 décidée à faire une différence elle a publié un ouvrage « zero waste » pour sensibiliser l’opinion et devenir l’ambassadrice engagée de cette pratique.
Un ouvrage que je te recommande (tu le trouves en bibliothèque, de deuxième main et si tu l’achètes fais le circuler dans ton réseau) facile à lire et plein de conseils pratiques à mettre en œuvre.
Je te souhaite bonne découverte et mise en pratique du « zéro waste » et te dis à mercredi prochain pour un nouvel article » Ecolo-bobo, bon, bon ! « .
Merci de me/nous partager et faire profiter de tes idées de contributions.
Wendy G.